«Elevages extrêmes, nous, les vétérinaires, avons un devoir à remplir»

Elevages extrêmes
Mignon mais gravement malade
Les vétérinaires informent les futurs propriétaires d'animaux sur les éventuelles caractéristiques d'élevage extrêmes.
Des bull-terriers français en détresse respiratoire et des chats persans aux yeux larmoyants en permanence : chez certains animaux de compagnie, certaines caractéristiques sont sélectionnées à l'extrême pour des raisons de beauté et d'apparence. Alors que chez les animaux de rente, les élevages extrêmes doivent avant tout permettre d'augmenter les recettes comme plus de lait ou de viande, la situation est différente chez les animaux de compagnie. Les vétérinaires ont le devoir d'informer les propriétaires d'animaux issus d’élevage extrême sur la souffrance endurée par leurs animaux. Il ne faut ni banaliser ni minimiser les « points faibles typiques de la race ».
À cet égard, le AVSPA a participé à la campagne de brachycéphalie en coopération avec d’autres autorités afin de trouver des solutions réalisables pour le futur.